mercredi 12 novembre 2008

Acheter d'occasion, un geste écologique et économique

Acheter d'occasion n'est pas un réflexe chez nous. Chez mes parents, seuls les voitures et les manuels scolaires s'achetaient d'occasion et une fois adulte, je n'ai plus acheté de manuels scolaires, ni de voiture. Je me souviens avoir acheté un CD d'occasion pour le premier cadeau d'anniversaire que j'ai offert à F. mais seulement car on il n'était plus disponible.

Ces dernières jours, pour progresser sur la voie du désencombrement, j'ai offert un certain nombre d'objets via Freecycle et j'ai commencé à en vendre d'autres. Puis j'ai consulté d'autres annonces et je me suis dit que je pourrais songer à acheter certains objets d'occasion plutôt que neufs. Petit à petit cette idée fait son chemin dans ma tête et F. n'y est pas hostile. Je vous dirai où j'en suis dans quelques jours ou semaines.

jeudi 6 novembre 2008

Et l'entourage ?

Quand on se lance dans cette voie, il est parfois difficile de ne pas devenir intransigeant avec son entourage, on oublie facilement qu'il y a quelques mois ou quelques années, on fonctionnait comme eux. J'ai la chance d'avoir évolué au même rythme que F sur cette question et cela simplifie beaucoup de choses mais le risque d'intolérance vis à vis des autres est peut-être plus grand encore.

C'est sans doute l'alimentation que les différences se font le plus sentir : difficile de ne peux pas noter que les légumes sont quasi absents, qu'il n'y a pas de fruits en plein mois d'août et que la viande est présente à tous les repas même si l'entrée est constituée de charcuterie. Mais bon, on s'adapte pour quelques jours et on fait le plein de légumes à notre retour.

Nous avons un peu parlé autour de nous de nos tentatives de désencombrement mais le message ne passe pas toujours très bien et il est ensuite difficile de garder le sourire et de remercier chaleureusement face à un cadeau dont on sait qu'il ne servira bien ; même en répétant que notre fille a plus de vêtements que nécessaire (avec les couches lavables, les lessives sont fréquentes et nous n'avons pas le temps de nous lasser de ses vêtements vus que les changements de taille sont eux aussi fréquents), nous n'arrivons pas à empêcher que sa grand-mère arrive avec de nouveaux paquets.

Désencombrement...

Mon mari rentre de déplacement demain soir et nous auront ensuite quatre jours devant nous grâce au pont du 11 novembre : l'occasion ou jamais de relancer notre entreprise de désencombrement. J'ai essayé de songer à ce que nous pouvions faire :
  • finir le tri de vêtements commencé il y a trois semaines et arrêté pour cause de boulot et de week-ends à l'extérieur ;
  • regrouper tout ce qu'on devait donner au Secours Populaire et en particulier la caisse qui attend depuis des mois dans le salon ;
  • se séparer de cette armoire à CDs chancelante qui encombre inutilement depuis que nous avons rangé les CDs dans la bibliothèque et aussi de la petite étagère que nous devions utiliser seulement temporairement dans la salle à manger (le temporaire dure depuis bientôt un an et demi)
  • régler la question de la grosse télévision qu'on nous a gentiment donné mais que nous n'avons pas allumé depuis neuf mois et qui bloque la porte d'un placard ;
  • donner ces cadeaux que nous n'utilisons quasiment jamais : un appareil à raclette, un chauffe plat, quatre verres en cristal que nous n'aimons ni l'un ni l'autre et sans doute beaucoup d'autres choses.
On devrait déjà y voir plus clair ensuite, non ?

Réduire les emballages

La chasse aux emballages inutiles est ouverte depuis quelques mois.

Mon mari avait commencé il y a quelques années en refusant les sacs plastiques proposés par les commerçant, j'ai mis un peu de temps à lui emboîter le pas mais aujourd'hui, je n'oublie plus mon sac de courses (lavable en machine) ou mon sac à dos ; je met de côté les petits sacs papiers du marché ou du magasin bio pour les réutiliser les fois suivantes lorsque c'est possible. On a opté pour les yaourts en pots en verre de 500 mL, pots qu'on recycle pour les céréales et les graines achetées au détail au magasin bio ; on commence à en avoir trop mais on a aussi réduit notre consommation de yaourts. Globalement, on "consomme" beaucoup moins et on veille aux emballages.

Aujourd'hui, nos poubelles se sont vraiment réduites et on va d'ailleurs se séparer de notre "grande" poubelle qui n'est plus adaptée.