vendredi 5 décembre 2008

En progrès...

Le désencombrement se poursuit peu à peu, un peu ralenti par quelques échéances professionnelles importantes ; des vêtements sont partis au Secours Populaire, d'autres objets ont trouvé une seconde vie par l'intermédiaire de Freecycle et on s'y remettra dès que possible. Par rapport à ce message, il ne reste que la petite étagère, encore un peu encombrée.

Le recours aux achats d'occasion devient plus naturel de jour en jour : j'ai ainsi acheté un trotteur pour ma fille et des livres pour préparer un concours que je ne peux emprunter assez longtemps en bibliothèque.

Dans le même temps, on s'efforce d'utiliser les "stocks" accumulés dans différents domaines. D'un côté, cela rallonge les transitions et j'aurais quelque fois envie de tout donner ou jeter mais d'un autre côté, cela permet de ne pas gaspiller, de faire quelques économies et d'opérer les changements en douceur. Je me demande parfois où nous en serons dans quelques mois...

mercredi 12 novembre 2008

Acheter d'occasion, un geste écologique et économique

Acheter d'occasion n'est pas un réflexe chez nous. Chez mes parents, seuls les voitures et les manuels scolaires s'achetaient d'occasion et une fois adulte, je n'ai plus acheté de manuels scolaires, ni de voiture. Je me souviens avoir acheté un CD d'occasion pour le premier cadeau d'anniversaire que j'ai offert à F. mais seulement car on il n'était plus disponible.

Ces dernières jours, pour progresser sur la voie du désencombrement, j'ai offert un certain nombre d'objets via Freecycle et j'ai commencé à en vendre d'autres. Puis j'ai consulté d'autres annonces et je me suis dit que je pourrais songer à acheter certains objets d'occasion plutôt que neufs. Petit à petit cette idée fait son chemin dans ma tête et F. n'y est pas hostile. Je vous dirai où j'en suis dans quelques jours ou semaines.

jeudi 6 novembre 2008

Et l'entourage ?

Quand on se lance dans cette voie, il est parfois difficile de ne pas devenir intransigeant avec son entourage, on oublie facilement qu'il y a quelques mois ou quelques années, on fonctionnait comme eux. J'ai la chance d'avoir évolué au même rythme que F sur cette question et cela simplifie beaucoup de choses mais le risque d'intolérance vis à vis des autres est peut-être plus grand encore.

C'est sans doute l'alimentation que les différences se font le plus sentir : difficile de ne peux pas noter que les légumes sont quasi absents, qu'il n'y a pas de fruits en plein mois d'août et que la viande est présente à tous les repas même si l'entrée est constituée de charcuterie. Mais bon, on s'adapte pour quelques jours et on fait le plein de légumes à notre retour.

Nous avons un peu parlé autour de nous de nos tentatives de désencombrement mais le message ne passe pas toujours très bien et il est ensuite difficile de garder le sourire et de remercier chaleureusement face à un cadeau dont on sait qu'il ne servira bien ; même en répétant que notre fille a plus de vêtements que nécessaire (avec les couches lavables, les lessives sont fréquentes et nous n'avons pas le temps de nous lasser de ses vêtements vus que les changements de taille sont eux aussi fréquents), nous n'arrivons pas à empêcher que sa grand-mère arrive avec de nouveaux paquets.

Désencombrement...

Mon mari rentre de déplacement demain soir et nous auront ensuite quatre jours devant nous grâce au pont du 11 novembre : l'occasion ou jamais de relancer notre entreprise de désencombrement. J'ai essayé de songer à ce que nous pouvions faire :
  • finir le tri de vêtements commencé il y a trois semaines et arrêté pour cause de boulot et de week-ends à l'extérieur ;
  • regrouper tout ce qu'on devait donner au Secours Populaire et en particulier la caisse qui attend depuis des mois dans le salon ;
  • se séparer de cette armoire à CDs chancelante qui encombre inutilement depuis que nous avons rangé les CDs dans la bibliothèque et aussi de la petite étagère que nous devions utiliser seulement temporairement dans la salle à manger (le temporaire dure depuis bientôt un an et demi)
  • régler la question de la grosse télévision qu'on nous a gentiment donné mais que nous n'avons pas allumé depuis neuf mois et qui bloque la porte d'un placard ;
  • donner ces cadeaux que nous n'utilisons quasiment jamais : un appareil à raclette, un chauffe plat, quatre verres en cristal que nous n'aimons ni l'un ni l'autre et sans doute beaucoup d'autres choses.
On devrait déjà y voir plus clair ensuite, non ?

Réduire les emballages

La chasse aux emballages inutiles est ouverte depuis quelques mois.

Mon mari avait commencé il y a quelques années en refusant les sacs plastiques proposés par les commerçant, j'ai mis un peu de temps à lui emboîter le pas mais aujourd'hui, je n'oublie plus mon sac de courses (lavable en machine) ou mon sac à dos ; je met de côté les petits sacs papiers du marché ou du magasin bio pour les réutiliser les fois suivantes lorsque c'est possible. On a opté pour les yaourts en pots en verre de 500 mL, pots qu'on recycle pour les céréales et les graines achetées au détail au magasin bio ; on commence à en avoir trop mais on a aussi réduit notre consommation de yaourts. Globalement, on "consomme" beaucoup moins et on veille aux emballages.

Aujourd'hui, nos poubelles se sont vraiment réduites et on va d'ailleurs se séparer de notre "grande" poubelle qui n'est plus adaptée.

lundi 6 octobre 2008

Passer du jetable au durable

Depuis quelques mois, j'essaie de me passer de plus en plus de tout ce qui est "jetable".

Comme il est plus facile de renoncer à ce qu'on n'utilise pas, nous n'avons jamais acheté de lingettes jetables pour notre fille (mais nous avons utilisé les deux paquets échantillons reçus à la maternité lors des premiers voyages) ; nous avons acheté quelques couches jetables au premier mois mais très vite nous avons opté pour des lavables auxquelles nous nous sommes bien adaptés (le paquet de jetables est resté dans l'armoire, pour un petit frère ou une une petite soeur) et qui nous ont suivis dans nos déplacements (sauf une fois, pour des vacances sans machine à laver et sans place pour étendre les couches). Nous avons donc des lingettes lavables qui passent à la machine avec les couches, tous les deux jours. Je n'ai jamais utilisé beaucoup de coton et je n'en ai pas racheté depuis très longtemps ; je n'utilise pas non plus de lingettes jetables pour mes lunettes ni pour quoi que ce soit d'autre.

J'avoue ne pas aimer les éponges et je râle régulièrement après mon mari qui ne les rince et essore jamais assez ; en revanche, les lingettes microfibres ne me posent pas de problèmes et je m'en sers donc de plus en plus ce qui m'a permis de réduire la consommation de papier essuie-tout ; elles passent à la machine avec tout le reste. Je compte d'ailleurs essayer de ne pas racheter de ce papier lorsque j'aurai fini mon stock ce qui devrait tout de même finir par arriver même si je n'en utilise plus beaucoup. J'ai aussi réduit l'utilisation de mouchoirs en papier, je n'en utilise plus que pour me moucher et pour essuyer mes lunettes, je vais essayer de laisser un petit torchon dans la salle de bain. En revanche, pour se moucher, il semblerait tout de même que les mouchoirs jetables soient préférables.

Difficile de se passer de papier WC, j'aimerais bien en trouver un recyclé et non blanchi (sinon, le recyclage perd de son intérêt) mais pour l'instant, je ne vois rien de ce genre. Si vous avez des idées, je suis preneuse.

jeudi 18 septembre 2008

Consommer autrement

Peu à peu, nous essayons de changer nos habitudes de consommation, avec plus ou moins de bonheur suivant les domaines, je vais essayer de faire un bilan que je compèterai dans les jours à venir.

Alimentation

J'ai écrit un billet à ce sujet sur mon blog culinaire.

Transports

Nous avons choisi d'habiter dans le centre-ville de Bordeaux et de ne pas avoir de voiture. Au quotidien, mon mari prend le tramway pour aller travailler. De mon côté, depuis que j'ai pris un congé parental pour passer du temps avec ma fille et mon mari plutôt que dans les transports, j'ai opté pour la marche et je n'ai même pas renouvelé mon abonnement de transports en commun.

Vêtements

C'est un des domaines où je rencontre le plus de difficultés. Pour le moment, je n'ai pas opté pour le coton biologique ou alors de manière occasionnelle, je ne sais pas trop non plus dans quelles boutiques aller même si j'en ai repéré quelques unes dans les environs.

Cependant, j'essaie d'agir à ma manière : je limite les achats de vêtements, je donne ceux que nous ne portons plus et qui sont encore portables, j'essaie de limiter les quantités de vêtements qu'on nous offre pour ma fille.


Soins du corps

Douche

Nous avons opté pour le savon d'Alep qui nous convient très bien ; je pensais avoir du mal à m'y mettre car j'adore les gels douche mais finalement, ça se passe bien.

Pour ma fille, je continue à puiser dans la grande bouteille de gel douche achetée à sa naissance mais lorsqu'elle sera terminée, j'utiliserai probablement du savon d'Alep aussi.

Shampooing

Pour le moment, nous vivons sur nos réserves constituées avant la vague verte et nous n'avons pas vraiment réfléchi à la solution que nous adopterons ensuite.

Entretien, lessive

Nous essayons peu à peu d'opter pour des produits et des gestes moins nocifs pour l'environnement mais je préfère finir les bouteilles en stock avant de passer à autre chose.

Lessive

J'ai opté pour la lessive liquide L'arbre vert un peu avant la naissance de ma fille lorsque nous avons décidé d'utiliser des couches lavables. Comme l'usage d'assouplissant est déconseillé avec ces couches, je n'en utilise quasiment plus vu qu'il y a des couches dans presque toutes nos lessives. J'essaie tout de même de finir mon baril d'Ariel et par la même occasion mon bidon d'adoucissant car mon mari ne supporte plus l'odeur du linge lavé avec Ariel sans adoucissant.

Vinaigre blanc

Nous avons acheté récemment un joli vaporisateur "abricot" pour le vinaigre blanc, ce qui rend son utilisation plus pratique. L'odeur de vinaigre n'est pas ce que j'aime le plus mais ce n'est pas pire qu'un certain nombre de nettoyants ménagers !

Acide chlorhydrique

Mon mari l'utilise essentiellement pour les toilettes et c'est quasi magique !

Lave-vaisselle

Pour le moment, j'utilise des pastilles standard tout en un car j'en avais acheté tout un stock avant de me commencer à me préoccuper davantage des produits que j'utilisais.
Je ne sais pas encore la solution que j'adopterai ensuite.

Il n'y aura pas d'achat immobilier dans un avenir proche.

Après un certain nombre de visites infructueuses, nous avons conclu que nous n'étions pas si mal chez nous. Le tri se poursuit, tout doucement, par petites touches.

vendredi 30 mai 2008

A la recherche de l'espace perdu

L'an passé, j'ai découvert avec plaisir l'ouvrage de Dominique Loreau intitulé L'art de la simplicité et je me plonge de temps en temps pour me donner du courage avant de m'attaquer au chantier perpétuel qu'est notre appartement.

Actuellement, pour préparer un éventuel déménagement ou simplement faire de la place, je tente de puiser dans les stocks de produits d'entretien et de nourriture : de ce côté-là, je m'en sors plutôt bien, même si je suis tentée d'acheter de nouveaux produits d'épicerie en voyant certaines recettes.

En parallèle, j'essaie peu à peu de jeter, donner ou revendre tout ce que nous n'utilisons pas ou plus : vêtements (au Secours populaire), vaisselle (Secours populaire), livres, ... J'avoue rencontrer plus de difficultés dans ce domaine.

Tout cela devrait libérer de l'espace, permettre un rangement et un nettoyage plus aisé, bref, nous rendre la vie plus agréable.

L'appartement de nos rêves

Ces jours-ci, nous avons visité quelques appartements à la recherche de la perle rare : un appartement lumineux dans le centre historique de Bordeaux avec un grande pièce commune et une cuisine américaine pour gagner de la place, une petite chambre pour nous et une plus grande pouvant accueillir à terme deux enfants... tout cela pour un budget raisonnable !